L’iridologie est une technique utilisée en médecine non conventionnelle, qui consiste à étudier l’iris d’une personne. L’iris est la partie colorée centrale de l’œil, autour de la pupille, et sa lecture permet d’établir un diagnostic très précis de l’état de santé de la personne. De plus, ce diagnostic est non invasif et se fait de manière très douce. Voici des raisons bien suffisantes qui justifient que l’on s’y intéresse de plus près.

Un peu d’histoire…

oeilorangeiridologie

Les traces de l’utilisation de l’iridologie remontent à plusieurs siècles : à l’ère égyptienne, des écrits sur plaques d’argent témoignent des premiers supports éducationnels de cette technique. Ils sont à ce jour gardés au Vatican et à l’université d’Harvard. Il semble que le prêtre du pharaon Toutankhamon était iridologue. Son travail s’est ensuite répandu d’Egypte à Babylone, puis vers le Tibet, la Chine et l’Inde.

Ce furent ensuite Aristote et Hippocrate qui s’intéressèrent à l’iridologie, tout comme Alexandre le Grand, qui sélectionnait ses guerriers sur l’état de leur iris. Mais il a fallu attendre la fin du 19ème siècle pour que le médecin homéopathe hongrois Ignatz Von Peczely, “le père de l’iridologie” structure grâce à ses travaux l’iridologie comme une discipline, avec les premières chartes et les premiers livres. La légende raconte qu’il recueillît un jour une chouette qui avait une patte cassée et une tache dans l’iris, et que cette tache disparaissait au fur et à mesure de la guérison de la blessure de l’animal.

Au 20ème siècle, les travaux et publications se sont largement étoffées, et les diagnostics devinrent de plus en plus fiables. Certains grands noms de l’iridologie comme Bernard Jensen, Josef Deck ou René Bourdiol ont favorisé cette évolution très rapide et fondé de grandes écoles, où l’iridologie est à ce jour enseignée. Le boom technologique a ensuite participé grandement au développement de l’iridologie, en fournissant un meilleur matériel pour étudier l’iris et ses particularités, une meilleure interprétation des images, et une meilleure compilation de données. Cette approche, auparavant purement empirique et originale, est à ce jour cliniquement confirmée.

“Les yeux sont le miroir de l’âme”, et aussi du corps…

Une étude iridologique se fait directement dans l’oeil, à l’aide d’une loupe grossissante, ou à l’aide d’une photo de l’oeil que l’on pourra agrandir à loisir afin de l’étudier plus en détails. Il existe sur le marché divers appareils photos spéciaux et logiciels informatiques d’application.

La surface de l’iris est un tissu hautement innervé, tout comme le sont les intestins et la plante des pieds (réflexologie plantaire). On ne va pas voir “une maladie” dans un oeil, mais on va voir un état nerveux, traduit par les 28 000 fibres nerveuses de l’oeil en relation avec tous les organes. Une fibre nerveuse innerve environ 300 cellules dans le corps, alors que dans l’oeil une fibre nerveuse innerve deux cellules. C’est dont très précis. L’autre aspect remarquable dans l’oeil est le jeu antagoniste des muscles de l’iris qui va permettre d’indiquer la tendance du système nerveux : alors q’une pupille plutôt fermée est sous influence du système nerveux autonome parasympathique (système calme contact), une pupille dilatée sera sous influence du système nerveux autonome sympathique (système lutte ou fuite).

Les différents facteurs étudiés sont essentiellement la texture, la couleur, le relief et les différentes taches dans l’iris :

La trame de l’iris donne une impression générale sur le “patrimoine” de la personne, son état de santé général. Mesdames et Messieurs, cela peut vous guider dans le choix de votre partenaire… Blague à part, la tonicité des fibres, à savoir leur relâchement ou au contraire leur fermeté, témoigne de cet état de santé : quand une trame se relâche fortement à un endroit, on a alors ce qui est appelé une lacune, signe d’une faiblesse sur cette zone-là.

Les signes tels que les taches, les variations de couleur ou les reliefs indiquent des faiblesses potentielles ou niveau nerveux des organes en regard ; des présences de produits chimiques divers (métaux lourds, médicaments, vaccins, etc. ) ; des prédispositions à certaines “maladies”.

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Grâce à la cartographie qui a été établie au fil des années par tous les praticiens, il est possible et facile de localiser un signe particulier (taches, variations de couleur, lacunes etc.) dans une zone spécifique du corps. L’oeil représente en effet une véritable carte géographique du corps, avec un découpage en sections horaires et un découpage en sections concentriques : les organes du haut du corps sont dans la partie supérieure de l’oeil (de 9h à 3h), les organes bas dans la partie basse (de 3h à 9h). Les organes latéraux se retrouvent dans les deux yeux (poumons, certaines glandes, intestins et côlon, dos, jambe, bras, mâchoire, épaule, etc.), et les organes comme le coeur, le pancréas, le foie ne se retrouvent que dans l’oeil droit ou gauche. La partie concentrique la plus proche de l’iris représente la zone intestinale et digestive, puis il y a une zone organique où sont localisés les organes, puis vient le dernier cercle concentrique qui représente la zone éliminatoire et circulatoire. En iridologie, cette carte irienne est au centre de la démarche d’analyse.

Mais à quoi ça sert?

L’iridologie est avant tout intéressante dans l’approche et l’utilisation que l’on en fait : c’est une méthode qui rend possible la découverte des faiblesses organiques ou nerveuses avant même l’apparition des symptômes, avant même l’apparition de réelles dysfonctions ou pathologies. Une fois faite l’évaluation de l’état de santé de la personne, une approche symptomatique classique peut s’appliquer et mener à d’éventuels traitements. Une autre approche proposée, qui est celle que je soutiens, est celle de la voie hygiéniste, c’est à dire une approche de terrain : soutenir les tissus, permettre aux processus régulateurs du corps de se mettre en place, accompagner le retour du corps à l’homéostasie.

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Il n’existe génétiquement que deux couleurs d’yeux : les bleus et les marrons. Avec le temps et la régénération, les yeux peuvent grandement évoluer : en favorisant le retour à des conditions normales de fonctionnement physiologique du corps humain, tant en termes d’alimentation qu’en termes de mode de vie, on voit des yeux “noisettes” devenir verts, puis bleus. On voit de véritables modifications dans la couleur, mais aussi dans les taches et les reliefs de l’oeil. Les yeux de nombreuses personnes sont la preuve vivante de ces changements. Malgré ces preuves, il n’empêche que ce point est parfois sujet à polémique et fait l’objet du clivage entre le courant et l’école américaine d’iridologie, qui valide ce point, et le courant et l’école allemande d’iridologie, qui le nie.

L’iridologie est une technique souvent enseignée dans le cadre de disciplines plus générales, comme la naturopathie par exemple. Il existe aussi des formations spécifiques. Avant de choisir un praticien, je vous conseille de vous assurer d’abord de son approche – type symptomatique ou type hygiéniste – et de la qualité de son matériel utilisé.

L’iridologie est dic un outil simple et sans danger qui s’avère être une véritable aide dans une démarche de praticien de la santé. Cette technique mérite une attention particulière. A découvrir absolument !

Article écrit par Johanne Utard, formatrice en hygiénisme

Parue dans Le Chou Bravre, édition du Février – Mars – Avril 2015.

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