De l’illusion de se construire à la vérité de se dépouiller

Pourquoi je reprends la parole aujourd’hui

Il y a un feu qui brûle en moi, de partager non pas ce que je SAIS, mais ce que je SUIS, dans ma vérité nue.

Pendant des années j’ai écrit, puis je me suis tue. J’écrivais « en cachette ».

Des années à osciller entre le besoin impérieux de partager ce qui me traverse, et la peur de trop en dire ou de mal le dire. Aujourd’hui, quelque chose s’ouvre à nouveau. Mais différemment.

Ce que vous vous apprêtez à lire n’est pas un blog, mais un voyage intérieur. 

Le mien. Peut-être le vôtre.

Un espace inédit de résonance, une salle aux miroirs, pour revenir ensemble au centre, là où tout est déjà là.

Bienvenue dans un espace de dépouillement, où les mots cherchent moins à expliquer qu’à révéler.

Cet espace ne vient pas répondre à des questions, ni apporter des solutions. Il ne cherche pas à convaincre, ni à séduire. Il est inspiré, tout simplement. Né de l’élan profond d’offrir ce qui me traverse au fil du chemin. De laisser ma vraie nature s’exprimer et rayonner, sans chercher à contrôler la forme que cela prendra. Donner sans chercher à recevoir.

Longtemps, j’ai cherché des réponses à l’extérieur de moi. Je me suis développée. Spirituellement, personnellement. J’ai lu, pratiqué, expérimenté, tout pour engranger des connaissance. J’ai démultiplié les outils, les séances, les rituels, les cérémonies. Jusqu’au fin fond de la jungle amazonienne ou perdue aux frontières du Guatemala insecure. Une quête sincère, mais aussi une fuite. Je voulais m’améliorer. M’élever. Rayonner. Je refoulais certains états d’être, des blessures, des émotions. 

Je voulais devenir quelqu’un.

Puis en 2017, un mouvement subtil s’est amorcé. Je ne l’ai pas compris tout de suite. Il a fallu du temps pour laisser la bascule se faire. Ce mouvement porte plusieurs noms : retournement de conscience, dépouillement personnel, retour au Centre. Peu importe les mots.

Ce que je viens partager ici, c’est ce qui reste quand on cesse de se raconter des histoires. Quand on arrête d’accumuler pour enfin commencer à se dépouiller. Je ne suis pas davantage un guide d’aucune sorte que vous ne l’êtes pour vous-même. Mais je suis là. Et si vous êtes là aussi, c’est que quelque chose en vous résonne déjà.

Un espace pour laisser rayonner l’Être. Un espace pour se dénuder, ensemble.

Je suis profondément touchée que vous soyez là.

Je ne suis pas arrivée. Je n’arriverai jamais nulle part en vrai.
Je chemine. Je chute. Je reviens.

Et peut-être que ces mots, s’ils résonnent en vous, ne cherchent pas à vous apporter des réponses… Mais juste à rallumer quelque chose que vous saviez déjà.

Avec tout mon amour,

De l’Être vers l’Être

Johanne