Cet article est le premier d’une série qui va traiter de notre pouvoir créateur divin et de notre responsabilité. Je pose ici de nombreuses notions sur lesquelles je reviendrai dans les semaines à venir. Si vous avez des questions ou si vous souhaitez des précisions sur un point particulier, n’hésitez pas à me le faire savoir par commentaires ou en me contactant directement. J’y répondrai du mieux que je peux de façon anonyme pour vous.
Temps de lecture : 12 minutes environ
« La vie… Mais comment ça marche ? »
Vaste sujet, n’est-ce pas ?
7 milliards d’individus, 7 milliards des vies différentes. Pourquoi de telles différences ?? Si 1 et 1 font 2, pourquoi de telles différences ? Pourquoi n’avons-nous pas tous la même vie ? Pourquoi ne sommes-nous pas tous en bonne santé par exemple ? Pourquoi ne sommes-nous pas tous à l’aise financièrement ? Pourquoi ne sommes-nous pas tous épanouis socialement ? Pourquoi avons-nous des vies si différentes ? Pourquoi faisons-nous des choix si différents ? Pourquoi certains réussissent facilement là où d’autres échouent lamentablement à chaque tentative ? Pourquoi moi et pas lui /pas elle ?
J’introduis cet article par ces mots-là avec une certaine appréhension, soyons clairs. Mais je me dois, par honnêteté pour moi-même avant tout et envers vous qui me lisez, de jouer ma note d’entrée de jeu. (Oui Nathalie !) Ce que je vous apporte à travers cet écrit, je m’en nourris au préalable et au passage.
Dans mon histoire personnelle, le fait d’avoir été confrontée à la mort de personnes chères dès l’adolescence fut le facteur qui a déclenché et qui m’a amenée à me poser des questions sur la vie. En l’espace de 4 ans, ce sont 4 Utard qui sont partis, dont mon papa. Et je peux vous dire que je m’en suis posées, des questions. Et que j’en ai cherchées, des réponses. Je suis allée en voir des thérapeutes, des guérisseurs, de tous bords, jusqu’au fin fond du Mexique ou du Pérou ! J’en ai bu des potions, acheté des pierres, assisté à des cérémonies, lu des livres, participé à des évènements New Age, pratiqué différents outils de bien-être… Est-ce que cela a été efficace ? Bien sûr. Cela m’a apporté beaucoup de clefs, de solutions, du mieux-être et des réponses à mes questions. J’étais comme bercée par des « concepts » qui me faisaient miroiter que tout était possible. Tel était mon chemin, et il me plaisait bien. J’avançais, et chemin faisant, j’avais cependant l’impression que la quête était sans fin. Je restais sur ma faim ! Quelque chose m’échappait. Et en effet, d’une part je passais juste d’un système de croyances à un autre. Et d’autre part, je maintenais mon regard, plus ou moins, d’une manière ou d’une autre, dans un espace extérieur à moi.
Le réveil a été difficile. Mais salutaire !
J’aime faire le lien suivant avec la physiologie. J’aime car ça amène une cohérence globale au regard que je porte. Et donc il y a cette notion que j’ai retrouvée lorsque j’ai étudié la physiologie et qui m’a permis de connecter cette approche que j’avais déjà intégrée en certaines circonstances et pressentais en d’autres sur la Vie : « Le symptôme n’est qu’un indicateur, un signe en périphérie dans le monde des formes, qui nous donne une indication du terrain, à la source de la cause. » Il y a l’effet de la cause, et il y a la cause de l’effet. Autrement dit : « Ce que je vis, ici même, dans l’instant, dans la forme, en surface, n’est qu’un indicateur de ce qui se trouve à la source, dans le fond. »
Je donne souvent cette image du cercle en sa périphérie et du centre du cercle. Le centre c’est nous, notre fond, notre vibe, invisible, en profondeur, dans l’être, et de ce centre émane la périphérie du cercle, visible en périphérie, dans le paraître.
Nous focalisons notre regard sur ce qui se trouve en périphérie et tentons plus ou moins vainement de rétablir un certain équilibre dans cette périphérie. Et nous oublions que si nous mettions le focus sur le centre, alors la périphérie changerait d’elle-même. Sans effort aucun. Cela se ferait naturellement !
Plus ou moins vainement, pourquoi ? Car oui, cela va marcher, un temps, de focaliser sur ces effets. « En effet » cela va marcher. Mais je le répète, ça risque de ne marcher qu’un temps.
Au niveau de notre santé et de notre corps, cela donne lieu à des remèdes tant et plus carabinés pour gommer, enlever des symptômes qui trouvent leur source dans le terrain. D’un point de vue purement physiologique, rétablissons le terrain et le symptôme disparait.
Au niveau de notre vie, cela donne lieu à des manifestations que nous ne souhaitons pas vivre, que nous n’aimons pas, que nous n’acceptons pas. Et nous passons entre les mains de thérapeutes, de coachs, de guérisseurs, avec certes des résultats, car oui, cela va marcher, un temps… Et nous devrons redoubler d’efforts et retourner voir quelqu’un dès lors qu’une prochaine manifestation que nous ne souhaitons pas vivre repointera le bout de son nez, car peu vont aller à la source de ce qui génère cette manifestation. Non seulement nous n’avons pas rétabli ce terrain-là, mais aussi il nous a été pointé du doigt là où étaient nos blocages, mais qui nous apprend réellement à trouver nous-même le chemin vers le blocage ? Qui a ce souci d’une démarche consciente, autonome et responsable ? Le thérapeute ? Mais s’il rend l’autonomie à ses patients… comment va-t-il gagner sa vie ?
Nous pouvons passer des années, une vie entière, des vies entières, à nous bercer dans cette douce et confortable illusion du monde de la forme et des effets. Et c’est ok. C’est tout à fait OK. Je l’ai fait, je le fais encore. Instinct de survie… de l’égo ! Et d’ailleurs, au risque de m’attirer les foudres de Pierre Paul ou Jacques, de mon regard, beaucoup d’approches consistent en une permanente exploration de la périphérie, une quête sans fin de cet endroit de la périphérie où tout va aller bien pour soi. Et de là…. Ça fige. Nous ne bougeons plus. Ce sera tel médicament, tel traitement, telle façon de manger, telle pierre semi-précieuse, tel portail énergétique, tel lieu sur terre, telle pratique… En somme, le pouvoir est attribué sans cesse… à quelque chose d’extérieur ! A la périphérie.
Attribuer autant de pouvoir à l’extérieur en toute circonstance, chez moi ça ne résonne pas pour pleins de raisons : pas d’autonomie, pas de pouvoir personnel, pas de mouvement, pas de liberté, pas de responsabilité de mes actions, pas de maitrise.
Et dedans, ça fait « Quoi ? mais alors si je ne bois pas mon jus vert, je vais tomber malade ? si je ne fais pas mes 10’ de méditation ce matin, je vais avoir une journée de merde ? si je ne pratique pas mon yoga, si je n’ai pas tel caillou dans la poche, si ce n’est pas le bon jour de la bonne lune du bon machin truc, alors je vais rater ma vie ??????? »
REVENONS AU CENTRE. Revenons à nous. Revenons à ce que nous sommes. REVENONS A CET ESPACE D’OU EMANE ET VIBRE CE QUI SE MANIFESTE DANS LA FORME.
Personnellement c’est le chemin que j’emprunte. Ça me parle, ça a du sens pour moi. C’est évident. C’est fluide. Et j’adore le processus, même si parfois il y a des gros morceaux !! Cela demande une grande vigilance. Cela demande du temps. De l’humilité. Cela demande du courage aussi, d’aller à contre-courant. Ce n’est pas de tout repos. Cela demande de l’engagement. Est-ce pour tout le monde ? Excellente question. Les gens aiment les méthodes miracles, les gens aiment qu’on fasse tout le boulot pour eux, les gens n’aiment pas être bousculés, les gens ont envie que ça change mais pas trop quand même, les gens aiment ménager la chèvre et le chou, les gens aiment qu’on leur dise « là, tu bloques là-dessus, travaille là-dessus et ça ira mieux ». Peu ont vraiment envie de faire le travail que cela suppose. Je suis un de ces gens-là aussi, donc je le sais bien !
Cela ne veut pas dire – je rassure tout le monde, et moi la première ☺️ – que c’est vain de boire des jus verts, de faire de la méditation, du yoga, d’aimer les cailloux et la lune ! Cela veut juste dire : soyons conscients de ce que nous nourrissons lorsque nous faisons ces actions. Soyons conscients des croyances qu’il y a derrière. Soyons conscients des énergies que nous mettons en mouvement. Si je rejoins mon conjoint pour un câlin par peur qu’il aille voir la voisine, je ne sème pas l’amour à cet instant-là, soyons clairs !
Certaines personnes croient que la vie est dure, qu’il faut se battre, qu’il faut en chier pour y arriver (arriver où au fait ?).
D’autres croient que nous sommes ici pour le plaisir et pour profiter.
Certaines personnes croient que les gens riches sont tous des vilains méchants pas beaux qui ont forcément abusé de leur pouvoir sur d’autres gens pour en arriver là où ils sont.
Certaines personnes croient que la vie est abondante et généreuse en tout temps et pour tout le monde.
Certaines personnes croient que si les autres sont heureux, alors eux-mêmes le seront moins, comme si le bonheur sur terre était un gâteau à partager entre tous.
D’autres croient que leur propre bonheur participe au bonheur de tous et que le soleil brille pour tout le monde pareil.
Certaines personnes croient que c’est en mangeant tel ou tel aliment qu’ils seront plus ou moins en santé.
D’autres croient qu’en se faisant plaisir à table et en respectant leur véritable faim, alors la santé suivra.
Tout cela n’est que croyance.
ET …. Il nous est toujours donné selon nos croyances. Nous nous retrouvons tous à avoir confirmation tous les jours de ce que nous croyons.
Je crois que je n’y ai pas droit ? Je crois que ce n’est pas pour moi ? Je crois que je ne peux pas tout avoir ? Je crois que je dois faire des sacrifices ? Je crois que si je mange une salade, je vais être en bonne santé ? Je crois que ce n’est pas le bon jour car pas la bonne lune, alors même que je ressens profondément, en moi, que c’est le bon jour ? Qui vais-je écouter ? Moi, mon ressenti, mon intérieur, ou la lune, l’extérieur, l’environnement, papa maman, …? Qui vais-écouter, et quels résultats vais-je alors générer ? Quels effets ces différentes sources, ces différentes causes vont-elles avoir ?
Ces croyances nous viennent de nos conditionnements, de notre éducation, de notre culture, d’un inconscient collectif, de nos parents, de nos amis, de nos profs, de notre environnement et d’un tas de schémas de pensées auxquels un jour nous avons adhérer. Nous avons cru à ces pensées-là. Nous ne sommes pas nés avec. Elles passaient par là, à un moment donné, dans tel environnement, telles circonstances, elles auraient pu quitter notre espace mental comme elles y étaient rentrées, mais non, celles-là nous nous y sommes accrochées, et nous y avons cru. Nous sommes bardés de croyances sur tout. Elles en sont pas toutes à jeter, bien sûr.
(Je crois) que notre monde fonctionne comme un aimant. Tout ce que je peux penser, ressentir, vibrer, croire comme étant ceci ou cela, va se matérialiser ainsi. C’est la fameuse loi d’attraction, de résonance. Ce que je vibre, je l’attire. Et en cela je crée la réalité de ma vie en permanence. Un certain mouvement en nous va se générer, une énergie, plus ou moins consciente, qui par effet « électromagnétique » va attirer des énergies similaires vers nous. Nos états intérieurs (notre vibe) ont des conséquences directes sur ce que nous vivons. De ce fait, nous ne vivons pas tous la même réalité, nous créons notre vie en permanence. Je crois que … je vibre… je m’attire..
Nous nous confirmons ce que nous croyons en permanence. Et dans les faits, c’est donc hyper simple : en observant ce que nous vivons au quotidien, nous pouvons voir où nous en sommes de nos croyances. Et si ce que nous vivons ne nous convient pas, alors nous pouvons faire ce mouvement d’aller voir ce que nous portons en nous, ce qui fait que nous expérimentons ce qui se présente à nous là dans l’instant, nous pouvons allez creuser et percevoir qui nous écoutons réellement, quel mouvement nous nourrissons.
Il y a mille manières d’énoncer ce message-là. Quand je passais mon permis, il m’a été transmis très simplement : « Johanne, vous voyez cette ligne blanche au milieu de la route. Et bien si vous conduisez, en maintenant votre attention sur cette ligne, vous allez automatiquement orienter le véhicule vers la ligne et vous décalez de votre voie de conduite. » Là où nous posons notre attention, va l’énergie. Ce que nous pensons, se manifeste dans le concret. Thoughts become things.
Il y a beaucoup de littérature sur le sujet sur le net ou ailleurs. Bien souvent, j’ai constaté qu’il manquait un aspect à la manière dont cette loi est présentée. Si quelque chose est réel, c’est réel tout le temps. Ce n’est pas « là ma réalité est belle, jolie, ça me plait, c’est moi qui l’ai attiré à moi» et dès lors que la situation ne nous plait pas autant que la précédente, alors d’un coup, nous nous soustrayons d’être la source créatrice de cette réalité.
C’est à dire par exemple, que si, à un moment donné je décide de sortir du triptyque victime bourreau sauveur, alors tout se soustrait à ce triptyque. Soit je me considère comme une victime, soit je ne me considère pas – plus – jamais – comme une victime. Même quand j’attire à moi des situations où là, non mais vraiment, c’est abusé, IL/ELLE ne peut pas ME faire ça ! à moi en plus !!
C’est-à-dire que si j’affirme « il n’y a pas de hasard », alors … il n’y a pas de hasard. Ni maintenant, ni plus tard, ni quand j’avais 5 ans, ni jamais. Ni si je suis licenciée, ni si je suis quittée, ni si je suis abusée.
Parfois les gens en viennent à douter de cette vérité, tant la vie qu’ils ont ne leur amène pas pleine satisfaction dans certaines circonstances. Alors ils se disent que c’est la faute à quelque chose d’extérieur à eux : le conjoint, les parents, le virus, les enfants, le gouvernement, la lune, la météo, etc… Ils repartent à pointer à l’extérieur afin de trouver un coupable.
Ce n’est pas intermittent. Ce n’est pas quand ça nous arrange. Cela est, ou cela n’est pas.
Et à nouveau, c’est tout à fait ok de choisir d’aborder cela d’une manière ou d’une autre. Libre à chacun de porter le regard qu’il souhaite poser sur la réalité de sa vie. Et quand je parle de remettre son pouvoir à l’extérieur de nous-même, je ne peux le constater chez l’autre seulement dans la mesure où je le constate chez moi-même avant tout.
Ce changement de regard, ce mouvement, je le vois vraiment comme un retournement de la conscience, conscience qui était posée sur l’extérieur et qui se retourne, qui fait volte-face et se pose sur l’intérieur. Il s’agit de prendre la responsabilité, totale et pleine, de ce qui nous arrive.
Quel pouvoir avons-nous donc sur ce qui est extérieur à nous ?
Quel pouvoir avons-nous sur ce qui est intérieur à nous ?
A quel niveau est-ce que nous pouvons agir ?
Dès lors que nous reprenons, pleinement, complétement, la responsabilité de notre création dans ce que nous vivons, nous reprenons notre véritable pouvoir créateur. Tel est le chemin sur lequel que je vous accompagne et sur lequel moi-même j’apprends avec vous, à vos côtés !
Maintenant, à vous la parole : Plutôt que de maintenir le regard posé sur l’extérieur en permanence, avez-vous essayé de le poser à l’intérieur ? Si oui, quels résultats en avez-vous retiré ? Quels effets avez-vous observé ? Quelles difficultés avez-vous rencontré ?
Belle journée
Avec tout mon amour,
Johanne