Ce midi je me suis retrouvée dans un restaurant / buffet à volonté, pour accompagner notre hôte. Ici au Brésil, vous passez au buffet, il y a un choix de fou, et vous payez au poids. C’est environ 12 euros le kilo de nourriture. Le paradis des gros mangeurs.
Une assiette copieuse vous revient environ à 6 euros. Notre pote brésilien s’est mangé deux assiettes pleines : riz, haricots noirs, poisson, salade, poulet frit, légumes, pâtes, quelques frites pour accompagner le tout, et bien sûr, un dessert pour finir. Le tout arrosé d’un coca-cola bien frais.
Moi.. ben, le buffet de salade ne me donnait pas envie, aussi j’ai pris un verre de jus de canne à sucre (un régal, ils ont une machine spéciale qui broit la canne et en extrait le jus. Délicieux) et un bol d’açai, petit fruit de l´Amazonie, un régal aussi. Açai na tijela.
C’est vrai que c’est un peu se mettre dans la gueule du loup, mais ce n”est pas parce que je mange différement que je ne peux pas sortir. Et c’est super intéressant de voir comment ça se passe. Dans des moments comme ça, il y a toujours un passage – de plus en plus bref, dieu merci – où ça me donne envie . Envie de baffrer, envie de tous ces addictifs, envie de manger comme ça et de retourner dans le moule si familier du cuit. Envie de retrouver des notes émotionnelles liées aux aliments. Le souvenir émotionel que j’associe avec telle ou telle nourriture. Mais non. J’ai choisi un autre chemin.
Il y a quelques mois, je ne résistais pas. Un peu de riz et de haricots noirs, c’est rien, hein? Et là direct… les effets maintenant familiers de l’enclume dans le ventre et de la baisse vertigineuse d’énergie, sans parler du blues pendant 1 ou 2 jours. Emotionnellement, c’est très dur ces écarts. Mon formateur en hygiénisme me l’a dit “Le cuit gagnera souvent sur le cru, on vit dans une société de cuit”
Donc aujourd’hui, je suis satisfaite, contente d’avoir dépassé cette tentation et de déguster mes bons mets et vraiment apprécier les aliments sains pour ce qu’ils sont, non dénaturés, cuits, assaisonnés, défaits de leur essence naturelle.
Je vis Naturalistic! Je mange Naturalistic!
J’aime sentir mon énergie grandir et la Vie en moi couler, me sentir en pleine forme après le repas quand notre pote baille et court à la sieste, vidé.
“On est plein, on est bien”. En êtes vous si sûrs? Je regarde souvent les gens à table, ils sont rares ceux qui sont à ce qu’ils mangent. Ceux qui portent leur conscience à ce qu’il font, à ce qu’ils portent à leur bouche, à ce qui va aller nourrir les cellules de leurs corps. Ingérer, ils savent faire. Assimiler… ? Saviez-vous que dans la nourriture se cachent de nombreux addictifs? Que le cuit est par nature addictif et stimulant? (voir mon article 9 mois de cru) Que beaucoup des nourritures que vous mangez tous les jours ont les mêmes composants que certaines drogues dures? Et donc que ces drogues nourrissent vos cellules ? Le blé, par exemple, est une drogue. C’est un opiacé alimentaire. Il contient des opiacés, donc il a le même effet que l’opium sur nous… Il contient certaines molécules 100 fois plus puissantes que la morphine !!!!!
Je comprends mieux les difficultés du français en voyage sans sa baguette de pain blanc.. et je parle pour moi avant tout, je suis passée par là!!! C´est aussi pour ça que tout le monde est accroc… Alors si on rajoute le côté émotionnel…
Et si nous choisissions la santé?
Avec tout mon amour, Johanne
1 Commentaires
Salut Johanne,
Heureux de découvrir ton site.
A ton image.
bye Nico.