Bonjour à vous toutes et vous tous,
Comme vous l’avez compris à la lecture du précédent article, Décembre est donc pour moi axé sur le nettoyage intestinal.
En matière de nettoyage, il y a différentes approches : on peut faire une action de balai mécanique (en prenant des plantes, du psyllium, etc), et aussi on peut aller nettoyer l’intérieur. L’idée étant le principe du plat de lasagnes.
Nous avons tous fait l’expérience de ce plat de lasagnes vide, avec les bords remplis de gruyère fondu et de restes de lasagne, tout collés au plat. Que fait-on en général dans ce cas? Plutôt que de passer une demie heure à gratter les bords au scotch brit, et bien on laisse le plat dans l’évier avec de l’eau tiède, et on attend un moment. Quand on revient, la majeure partie du plat est décroûtée, ça s’est fait tout seul, nickel. Y’a plus qu’à passer un coup d’éponge et hop, la vaisselle est faite! Et bien figurez-vous qu’avec les intestins on peut faire exactement la même chose. D’où les lavements, les irrigations du colon et une autre technique qui nous vient du yoga, le Shankprashalana.
Si vous avez envie de faire l’apprentissage des lavements en douceur, vous pouvez très facilement le faire chez vous, quand vous le souhaitez, en vous procurant une poche (je préfère) ou un boc à lavement, en pharmacie, sur le net, etc. La technique est simple et on trouve plein d’informations sur le net et dans les livres. C’est une pratique facile, indolore, et dont les résultats sont excellents. Elle permet le nettoyage du colon et limite ainsi la toxémie de notre organisme. Aussi, élément important, c’est vous qui gérez, à votre rythme, le nettoyage. Je pratique les lavements avec de plus en plus de régularité et je m’émerveille de voir les résultats qu’ils peuvent avoir sur ma santé, à tous les niveaux.
Les irrigations du colon se font chez un praticien “homologué”, on en trouve de plus en plus, des bons et des moins bons. Il s’agit grosso modo de la même pratique que le lavement sauf que le nettoyage est disons plus complet, plus long, plus en profondeur. Le praticien va vous masser et va aider à aller chercher des encombrements qui peuvent restés présents. Bien réalisée et accompagnée, c’est une pratique excellente. Le coût est un peu élevé et peut constituer un frein à la pratique régulière. J’en ai pratiqué plusieurs en 2012 et l’expérience fut bénéfique. J’en suis sortie revigorée, pleine d’énergie, avec une sensation d’avoir nettoyer toute cette m…., on s’en traîne tellement que ça fait du bien d’en laisser un bon paquet sortir d’un coup!!
Le mois passé, j’ai aussi eu l’occasion de réaliser un Shankprashalana, et je viens donc vous relater mon expérience. Pour faire court, cette méthode consiste à ingérer de grandes quantités d’eau salée, à réaliser une série de mouvements de yoga qui vont activer le passage de l’eau dans les intestins et masser naturellement cette zone pour effectuer un nettoyage en profondeur et aller là aussi réussir à décrocher des matières qui sont en putréfaction dans nos intestins depuis parfois…. toute notre vie! On alterne donc eau chaude salée, mouvements, toilettes, eau chaude salée, mouvements, toilettes, et ainsi de suite. Il se fait une sorte de purge assez impressionnante!! J’étais bien sûr accompagnée pour faire ce processus, par une amie qui est prof de yoga et qui fait elle même des Shankprashalana depuis 37 ans déjà. Je déconseille vivement la pratique du Shankprashalana sans accompagnement, et conseille à quiconque qui voudrait se lancer dans l’expérience de vérifier avec son médecin qu’il n’y a aucune contre-indication. Je le déconseille aussi vivement à toute personne affaiblie ou grandement fatiguée, car cela demande beaucoup d’énergie au corps pour se nettoyer. J’avais préparé l’expérience en faisant 4 jours de cure de jus avant et des lavements quotidiens, pour aller chercher assez loin tout de suite.
Nous étions donc 4 à pratiquer et 2 personnes qui nous encadraient : la prof de yoga et un assistant. Cela se pratique bien évidemment le matin, à jeun. Nous avions chacun un toilette (of course!) et une douche, au cas où… Au début, la prof nous a appris les 4 postures de yoga que nous allions enchaîner, puis nous avons un pris un temps de silence et de méditation pour nous centrer sur nos intentions. Et nous avons commencé par boire un verre d’eau, puis postures, un verre d’eau, puis posture, et ainsi de suite, jusqu’au 5ème – 8ème verre (cela dépend des gens) avant que le processus de nettoyage ne se déclenche. Pour certains il ne se déclenche qu’au 13ème, voire 20ème verre. L’eau salée était en fait un bouillon de poireaux, pour masquer le goût du sel ; la quantité de sel était de 7 gr / litre (on peut le réaliser avec 4 ou 5 gr de sel par litre, et on peut monter jusque 15 gr/L, pour certains il faut une plus grand quantité de sel que 7 gr/L pour que le processus ne se déclenche). Pour moi, cela s’est déclenché au bout du 7ème verre. Pour d’autres participants, il a fallu recourir à un lavement au bout de 5-6 verres, car elles sentaient comme un bouchon au niveau du colon. Suite au lavement, le processus n’a pas tardé à se mettre en place. Et pour une autre des personnes, le processus ne s’est pas déclenché. Cette personne a vécu une “purge émotionnelle” qui n’a pas été jusqu’au plan physique.
Là, quand on voit aux toilettes, et ben… sort ce qui doit sortir!! Odeurs, quantités et couleurs varient, l’essentiel étant que ça soit dehors plutôt que dedans ! (si si, je vous assure!!!). Après chaque verre d’eau salée, il y a série de mouvements, et après chaque série de mouvements, il y a des quantités de matières qui sortent. Impressionnant. J’imagine bien qu’avec le temps, en fonction des conditions physiologiques de chacun et d’hygiène de vie et d’alimentation, il y a un jour de moins en moins de matières. Perso, je n’en suis pas là! J’ai bu en tout 16 verres, soit 4 litres d’eau chaude salée, en une bonne heure à peu près. Normalement on continue jusqu’à ce qui sort soit identique à l’eau qu’on a bu en terme de couleurs, ce qui n’était pas mon cas, mais je commençais à sentir la fatigue donc j’ai arrêté là. Ensuite, temps de repos, puis une demie heure à une heure après, on doit manger une assiette de riz blanc bien cuit bien collant avec 40gr de beurre! C’était pour moi le moment le plus hésitant du processus car je ne souhaitais pas manger de riz après un nettoyage des intestins. Mais la prof était stricte quand au protocole et j’ai accepté de jouer le jeu (après tout, une assiette de riz n’allait pas non plus me tuer! Les 40gr de beurre??… peut être !! ). J’ai donc mangé mon assiette comme tout le monde.
L’après-midi même : gros coup de barre, grosse fatigue. Je me suis calée sous la couette tant que je pouvais, et j’ai fini la journée sur des jus. Les jours qui ont suivi, la reprise alimentaire s’est faite en douceur avec beaucoup de salade feuilles vertes avec de l’huile d’olive, et des fruits très murs (mmmmh… les kakis), j’ai ressenti un bien être global. Aussi, j’ai remarqué au fil des jours que mes selles avaient un diamètre supérieur à avant.. comme si les tuyaux avaient plus de place pour évacuer. Voilà pour les petits détails!
Du reste, cette technique, comme les irrigations, va chercher assez loin, tant au niveau physique, qu’émotionnel, psychique, spirituel. Le nettoyage ne se joue pas au seul niveau physique. Les semaines qui ont suivi ont été un peu chahutées.
Voilà, retour d’expérience, j’espère que vous aussi… vous prenez soin de vos intestins!!!
Belle fin de journée,
Johanne
14 Commentaires
Hello !! Je reviens vers toi pour te demandé le contact de ton amie yogi 😉 . En espérant qu’elle aura un peu de temps à me consacrer .
J’ai vu que tu détoxe dur . Quelle courage tu as ! Vraiment bravo . Je ne sais pas si je pourrais en faire autant même si cela est tentant .
En tout les qu’a je te souhaite bon rétablissement .
Anaëlle
Salut anaëlle,
bien vu de me rappeler pour le shankprashalana, je fais une relance de suite!!! Je te tiens aux jus! bises
Bonjour, Joanne,
Ravie d’avoir découvert ton site et ta voix qui te ressemblent: authentique, chaleureuse et humaine.
Très intéressante cette expérience au nom très exotique.
Étant la reine de la transversalité et de l’analogie qui vient de mon origine et sensibilité bulgares (où les valeurs sont dans un autre ordre que les vôtres), et à la lumière de ton expérience relatée ci-dessus, je m’explique mieux ma passion pour le jus de choucroute et ma soif effrénée de soupe miso parfois 1 litre, 1litre et demi. L’effet se rapproche de ce que tu décris.
Ca joue sur le biot intestinal d’où cet état de va et vient émotionnel ensuite, comme si quelque chose hésitait, se remettait en place…
As-t-on besoin alors de biot de culture pour apporter de nouveaux venus qui se mettront plus en adéquation avec notre nouvelle alimentation?
C’est quelque chose que je n’ai pas encore expérimentée.
Je t’embrasse, Joanne.
Merci Vera pour ton message, ravie que ce site te plaise.
Libre à toi d’en faire l’expérience, personnellement à ce jour je suis partagée comme toi et me pose cette même question : a t’on besoin d’aller chercher à apporter une aide de l’extérieur, sachant que le biote va se refaire en adéquation avec mon état interne, naturellement, comme le veut les lois de l’homéostasie, et en même temps pourquoi se priver d’un coup de pouce le moment venu (quand je “sentirai” et verrai que mes intestins vont meilleur train!!) ??
Je crois que la seule chose qui donne réponse à cela, c’est l’expérimentation personnelle, et le ressenti propre à chacun.
J’espère te revoir fin janvier à Paris. Je t’embrasse Vera et te souhaite une merveilleuse nouvelle année à venir.
Johanne
Bonjour johanne,
Je serais également intéressé pour avoir son contact . J’ai demandé à ma prof de yoga si elle le faisait, mais non . Au pire, je pourrais toujours aller chez un hypnothérapeute il y en a un près de chez moi .
Amicalement
Anaëlle
ok, avec plaisir je te fais passer son mail dès que j’ai un retour de sa part, là elle est en Inde précisément, elle revient début janvier. bises
Je confirme que cela peut vraiment jouer sur les émotions. J’ai touché de vieux schémas qui sont remontés de loin. D’où l’importance d’être bien accompagné. Merci Johanne pour cette expérience du Shankprashalana. Gardons nos tuyaux propres !!!
Merci mon coeur!!
Bonjour Johanne, un grand merci pour ce post. Un partage d’expérience très intéressant sur un sujet ou beaucoup de monde se pose des questions, mais le partage à ce sujet est rare car pipi caca en France c’est malheureusement Tabou.
Merci beaucoup pour ta générosité.
Pascal
Bonjour Pascal, Merci pour ton commentaire. C’est vrai qu’on ne parle jamais beaucoup de tous nos déchets!! alors que.. ça peut être passionnant! Du moins intéressant. Au plaisir, Johanne
Merci pour ton partage Johanne, j’espère avoir la chance d’expérimenter cette technique un jour. C’est très compliqué pour moi au niveau intestinal malgré le cru depuis 8 mois, lavements, balai intestinal et psyllium…mais je suis sur le chemin !!!!
Coucou Emmanuelle, les intestins seraient une véritable terra incognita?? eh eh.. en l’occurence, là c’est avec la prof de yoga dont on a parlé. Chemine bien!! Des jus, des bananes Bien mûres!!! bisous
Bonjour Johanne,
L’irrigation colonique produit des évacuations impressionnantes, inimaginables, et il semble qu’il en soit de même avec le yoga, l’émotionnel en prime…intéressant !
Pour faire une séance de Shankprashalana, faut il aller à l’un de tes stages ou contacter ton amie prof directement ?
Si le cas, merci de nous envoyer ses coordonnées.
Marc
Salut Marc, oui ça dépote effectivement… moi je n’apprends pas à faire shankprashalana, je débute dans la pratique et j’ai une pratique yogique casi nulle.. Je vais lui demander si elle est dispo à ce que je transfère ses coordonnées (pour info, elle est en Dordogne). Bises et à bientôt, Johanne